Hier soir, Gill Scott-Heron était à Paris, dans le cadre du festival Jazz à La Villette. On connaît ce personnage important dans l'histoire de la musique moderne (poète habité et engagé, père du rap,...) et la qualité de ses compositions passées. En revanche, on pouvait s'interroger sur la qualité de sa prestation, sur ce qu'il reste de ses performances vocales et musicales, tant l'homme n'a cessé ces dernières décennies de flirter et danser avec le diable, quand il ne le combattait pas. Que vous soyez rassurés, l'homme est bel et bien là. Sa voix n'en est que plus rocailleuse, faisant ressentir davantage le poids de chacun de ses mots, venant servir à merveille son blues brut, toujours adouci par la légèreté son inséparable clavier Rhodes. Chaque morceau joué, tous des classiques, s'est étiré sur une dizaine de minutes. Lors d'interludes, l'artiste a pris le public à partie, lui distillant son expérience de la vie avec humilité, sagesse et humour. Comme il n'a eu de cesse de le répéter durant ce concert, C'est la vie! Alors Gil Scott-Heron a peut-être vendu son âme au diable, mais celui-ci n'est pas prêt d'en voir la couleur (bleue, forcément).
jeudi 9 septembre 2010
Gil Scott-Heron: une vie en bleu
Un extrait de Winter in America, live à Paris La Villette :
Hier soir, Gill Scott-Heron était à Paris, dans le cadre du festival Jazz à La Villette. On connaît ce personnage important dans l'histoire de la musique moderne (poète habité et engagé, père du rap,...) et la qualité de ses compositions passées. En revanche, on pouvait s'interroger sur la qualité de sa prestation, sur ce qu'il reste de ses performances vocales et musicales, tant l'homme n'a cessé ces dernières décennies de flirter et danser avec le diable, quand il ne le combattait pas. Que vous soyez rassurés, l'homme est bel et bien là. Sa voix n'en est que plus rocailleuse, faisant ressentir davantage le poids de chacun de ses mots, venant servir à merveille son blues brut, toujours adouci par la légèreté son inséparable clavier Rhodes. Chaque morceau joué, tous des classiques, s'est étiré sur une dizaine de minutes. Lors d'interludes, l'artiste a pris le public à partie, lui distillant son expérience de la vie avec humilité, sagesse et humour. Comme il n'a eu de cesse de le répéter durant ce concert, C'est la vie! Alors Gil Scott-Heron a peut-être vendu son âme au diable, mais celui-ci n'est pas prêt d'en voir la couleur (bleue, forcément).
Hier soir, Gill Scott-Heron était à Paris, dans le cadre du festival Jazz à La Villette. On connaît ce personnage important dans l'histoire de la musique moderne (poète habité et engagé, père du rap,...) et la qualité de ses compositions passées. En revanche, on pouvait s'interroger sur la qualité de sa prestation, sur ce qu'il reste de ses performances vocales et musicales, tant l'homme n'a cessé ces dernières décennies de flirter et danser avec le diable, quand il ne le combattait pas. Que vous soyez rassurés, l'homme est bel et bien là. Sa voix n'en est que plus rocailleuse, faisant ressentir davantage le poids de chacun de ses mots, venant servir à merveille son blues brut, toujours adouci par la légèreté son inséparable clavier Rhodes. Chaque morceau joué, tous des classiques, s'est étiré sur une dizaine de minutes. Lors d'interludes, l'artiste a pris le public à partie, lui distillant son expérience de la vie avec humilité, sagesse et humour. Comme il n'a eu de cesse de le répéter durant ce concert, C'est la vie! Alors Gil Scott-Heron a peut-être vendu son âme au diable, mais celui-ci n'est pas prêt d'en voir la couleur (bleue, forcément).
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